"Politische und diplomatische Blicke auf Österreich in der Revue des Deux Mondes (1867-1914)". "Political and diplomatic views of Austria in the Revue des Deux Mondes (1867-1914)". « Regards politiques et diplomatiques sur l’Autriche dans la Revue des Deux Mondes (1867-1914) » De En Fr

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1 décembre 2012

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Irène Cagneau, « « Regards politiques et diplomatiques sur l’Autriche dans la Revue des Deux Mondes (1867-1914) » », HAL-SHS : histoire, ID : 10670/1.fisheq


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Résumé De En Fr

Zwischen 1867 und 1914 veröffentlichte die angesehene Revue des Deux Mondes vierzig Artikel, die ausschließlich Österreich gewidmet waren, zusätzlich zu den Informationen der berühmten Chronique de la Quinzaine. Zwei Zeitabschnitte erwiesen sich als besonders reich an Studien über die politische Situation des Landes: die Jahre 1866-1870 nach der Niederlage von Sadowa-Königgrätz und der Ausarbeitung des österreichisch-ungarischen Ausgleichs sowie die Jahre 1897-1903 mit den Folgen der Badeni-Verordnungen. Die Untersuchung der Artikel, die von den berühmtesten Namen der Epoche unterzeichnet sind (Bailleux de Marisy, Louis Buloz, Émile de Laveleye, Saint-René Taillandier, Charles Benoist, Anatole Leroy-Beaulieu), lässt drei wesentliche Aspekte erkennen: Die Frage nach dem Zerfall oder der Regeneration Österreichs nach dem Krieg von 1866, die Rolle der österreichisch-ungarischen Monarchie bei der Aufrechterhaltung des europäischen Gleichgewichts und die ständige Schwierigkeit, das richtige Wort für Österreich zu finden. Auch wenn sich die Revue im Allgemeinen auf die Seite der liberalen Ideen stellt, wie sie von den Historikern der École libre des sciences politiques vertreten wurden, die ein föderales Österreich als Mittelstaat zwischen den Mächten Deutschland und Russland befürworteten, so tut sie dies doch mit jenem Konservatismus, jener Vorsicht und Mäßigung, die das Geheimnis ihrer Langlebigkeit zu sein scheinen.

Between 1867 and 1914, the prestigious Revue des Deux Mondes published forty articles devoted exclusively to Austria, in addition to the information contained in the famous Chronique de la Quinzaine. During these years, two periods were particularly rich in studies of the country's political situation: 1866-1870, after the defeat of Sadowa and the drafting of the Austro-Hungarian Compromise, and 1897-1903, with the consequences of the Badeni decrees. An examination of the articles signed by the most prestigious names of the time (Bailleux de Marisy, Louis Buloz, Émile de Laveleye, Saint-René Taillandier, Charles Benoist, Anatole Leroy-Beaulieu) reveals three essential aspects: the question of the dislocation or regeneration of Austria after the 1866 war, the role of the Austro-Hungarian monarchy in maintaining the European balance, and the constant difficulty of finding the right word to describe Austria. Although the Revue generally sided with the liberal ideas of the historians of the École libre des sciences politiques, who advocated a federal Austria as an intermediary state between the German and Russian powers, it did so with the conservatism, prudence and moderation that seem to be the secrets of its longevity.

Entre 1867 et 1914, la prestigieuse Revue des Deux Mondes a publié quarante articles consacrés exclusivement à l’Autriche, en plus des informations données dans la célèbre « Chronique de la Quinzaine ». Pendant ces années, deux périodes se révèlent particulièrement riches en études sur la situation politique du pays : les années 1866-1870 après la défaite de Sadowa et l’élaboration du Compromis austro-hongrois, et les années 1897-1903, avec les conséquences des ordonnances Badeni. L’examen des articles, signés des noms prestigieux de l’époque (Bailleux de Marisy, Louis Buloz, Émile de Laveleye, Saint-René Taillandier, Charles Benoist, Anatole Leroy-Beaulieu), révèle trois aspects essentiels : la question de la dislocation ou de la régénération de l’Autriche au lendemain de la guerre de 1866, le rôle de la monarchie austro-hongroise dans le maintien de l’équilibre européen et la difficulté constante à trouver le mot juste pour désigner l’Autriche. Même si la Revue se place généralement du côté des idées libérales incarnées par les historiens de l’École libre des sciences politiques favorables à une Autriche fédérale servant d’État intermédiaire entre les puissances allemande et russe, elle le fait avec le conservatisme, la prudence et la modération qui sont, semble-t-il, les secrets de sa longévité.

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