Pratique sportive intensive et addictions : une enquête en région PACA

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2006

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V. Guagliardo et al., « Pratique sportive intensive et addictions : une enquête en région PACA », Santé Publique, ID : 10670/1.fma09b


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L’objectif de l’enquête est de quantifier les usages de tabac, d’alcool et de cannabis chez des sportifs âgés de 16 à 24 ans ayant une pratique intensive en région PACA et d’identifier les facteurs associés à ces usages. Le taux de participation atteint 82 % (n = 837). La pratique intensive est corrélée négativement au tabagisme et à l’usage occasionnel de cannabis chez les filles mais positivement à l’usage du tabac chez les garçons. Un niveau de compétition élevé et la pratique d’une discipline collective sont associés, à des usages de tabac, d’alcool et de cannabis. Un score de détresse psychologique élevé et l’absence de soutien familial sont également des facteurs associés à ces usages chez les sportifs. Les interprétations proposées soulignent la nécessité d’étudier les motivations spécifiques des usages de drogues dites « récréatives » parmi les jeunes sportifs de haut niveau.

This study aimed to assess the prevalence of cigarette, alcohol and cannabis consumption among top-ranked French student athletes aged between 16-24 years old, and to identify correlating factors. Overall, 837 athletes participated in the study (82% response rate). Among females, the amount and duration of sporting activity in which they were engaged on a weekly basis had a negative correlation to cigarette smoking and the occasional use of cannabis. Among males, however, a positive correlation of these factors was observed for cigarette smoking. Other determinants of alcohol, tobacco and cannabis use were the level of athletic competition and whether the athlete practiced a team sport (as opposed to an individual one), with some gender variations. Two major risk factors for young adult athletes were the existence of high psychological distress (for both sexes) and a lack of family support (particularly in the case of males). Further research is needed to investigate the specific motives to use so-called “recreational” drugs among young athletes engaging in high-level competition.

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