Henri the Liberal, Nicolas de Montiéramey and the Canon of Saint-Étienne. Forgery and renewal of the great seal of the Count of Champagne (1170) Henri le Libéral, Nicolas de Montiéramey et le chanoine de Saint-Etienne. falsification et renouvellement du grand sceau du comte de Champagne (1170) En Fr

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31 décembre 2023

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Arnaud Baudin, « Henri le Libéral, Nicolas de Montiéramey et le chanoine de Saint-Etienne. falsification et renouvellement du grand sceau du comte de Champagne (1170) », HAL-SHS : histoire, ID : 10670/1.fno3yk


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Résumé En Fr

On the threshold of the 1170s, Henri I the Liberal (1152/81), Count of Champagne, renewed the matrix of his great seal for the first time. Although the prince's diplomatic practices seemed well established, a close examination of the seal impressions preserved between 1152 and 1176 has revealed the existence of this second great seal and, with it, a new case of seal fraud in twelfth-century Champagne, this time within the count's chancellery itself. After the resounding events at Clairvaux Abbey around 1150, when the seal of St. Bernard was stolen and falsified two times, Nicolas de Montiéramey, now in the service of the Liberal, once again found himself at the heart of this event when Bishop Arnoul of Lisieux reported to him, in a letter dated of 1170, a young canon of the Chapter Saint-Étienne of Troyes. These incidents, which occurred three times in the space of twenty years in Champagne, raise the question of the custody and security of the matrix of a powerful abbot or prince during the first century of the use of the seal.

Au seuil de la décennie 1170, le comte de Champagne Henri Ier le Libéral (1152-1181) renouvelle la matrice de son grand sceau pour la première fois. Alors que les pratiques diplomatiques de ce prince paraissaient bien établies, un examen attentif des empreintes sigillaires conservées entre 1152 et 1176 vient en effet de révéler l’existence de ce deuxième grand sceau et, avec elle, une nouvelle affaire de fraude au sceau dans la Champagne du XIIe siècle, cette fois au sein même de la chancellerie comtale. En effet, après les épisodes retentissants survenus à l’abbaye de Clairvaux vers 1150, avec le vol et la falsification, à deux reprises, du sceau de saint Bernard, Nicolas de Montiéramey, désormais au service du Libéral, se retrouve de nouveau au cœur de cet incident lorsque l’évêque Arnoul de Lisieux lui dénonce, dans une lettre de 1170, un jeune chanoine du chapitre Saint-Étienne de Troyes. Ces incidents survenus par trois fois en vingt ans d’intervalle en Champagne interrogent la question de la garde et de la mise en sécurité de la matrice d’un puissant abbé ou d’un prince au cours du premier siècle de l’usage du sceau.

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