4 juin 2020
info:eu-repo/semantics/openAccess , http://creativecommons.org/licenses/by-nd/
Madeleine Wayack Pambè et al., « Comment la jeunesse de sa population peut expliquer le faible nombre de morts du Covid-19 en Afrique », Archined : l'archive ouverte de l'INED, ID : 10670/1.foa8rd
Le 19 mars 2020, 20 jours exactement après la confirmation du premier cas du Covid-19 en Afrique subsaharienne, le directeur de l’OMS déclarait que l’Afrique devait « s’attendre au pire ». Cette assertion se basait sur le constat que l’état des systèmes de santé des pays africains ne permettrait pas de répondre efficacement à la pandémie. À ce jour, cependant, le continent africain compte pour à peine 2 % des cas confirmés dans le monde, et moins de 1 % des décès. Même si la limitation du nombre de tests ne permet pas d’estimer la prévalence de la maladie en Afrique, ces statistiques remettent en cause les prévisions alarmistes et apocalyptiques d’un effet ravageur de la pandémie dans le continent, notamment dans sa partie subsaharienne.