Il était mort, et ne le savait pas…

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2008

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Alain Abelhauser, « Il était mort, et ne le savait pas… », Cliniques méditerranéennes, ID : 10670/1.fp4zk4


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L’un des plus célèbres rêves analysé par Freud – celui du père qui était mort et ne le savait pas – nous fournit un modèle de compréhension de l’état de notre monde : d’être, lui aussi, déjà mort, mais sans le savoir.Que nous en venions à réaliser cette mort, et elle deviendra effective – c’est ce que nous enseignent les mythes, la littérature, l’imaginaire dans son ensemble.Est-ce donc désormais à cela qu’il faut nous résoudre : renoncer à la protection de l’ignorance et accepter que notre monde, notre culture, n’existent dorénavant plus tels que nous voulons encore les penser ?Admettre cela permet autant de reconsidérer l’actualité du « malaise de la civilisation », que de prendre la mesure de l’éclairage que la psychanalyse peut encore y apporter.

One of the most famous dream analysed by Freud – that of the father who was dead but didn’t know it – provides us with a model to understand the state of our world : that of being, it too, already dead, but without knowing it.Understanding that death, and that impending death, is what myths, literature and the imaginary all teach us.Should we therefore now bring ourselves to face this situation : relinquishing the protection of ignorance and accepting that our world, our culture, henceforth no longer exist as we still would wish to think they do ?To admit that would allow us both to reconsider the contemporaneousness of the « malaise of civilisation », and to take stock of the enlightenment that psychoanalysis can still contribute.

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