De l’est de Suez à l’indo-pacifique : les attributs du hard power britannique

Fiche du document

Date

4 avril 2024

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2429-4373

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/0248-9015

Organisation

OpenEdition

Licences

info:eu-repo/semantics/openAccess , https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/



Sujets proches Fr

Arsinoé

Citer ce document

Marc Fourches, « De l’est de Suez à l’indo-pacifique : les attributs du hard power britannique », Revue française de civilisation britannique, ID : 10670/1.fq4lvd


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Depuis la publication du livre blanc Integrated Review of Security, Defence, Development and Foreign policy (mars 2021), la région indo-pacifique apparaît comme cruciale pour les intérêts britanniques. Cette évolution est parfois présentée comme un retour à l’est de Suez, une région où la Grande-Bretagne avait conservé une présence militaire conséquente jusqu’au début des années soixante-dix. Le retrait décidé dans les années soixante s’était accompagné d’un vaste débat sur la taille, la structure et l’équipement des forces armées ainsi que l’équilibre entre objectifs politiques et contraintes budgétaires. Ce débat avait abouti à la décision de réduire la composante aéronavale de la Royal Navy. Le retrait n’avait d’ailleurs pas été total et une présence avait été maintenue, parfois renforcée par l’envoi de détachements navals destinés à montrer le pavillon. Le récent déploiement d’un groupe aéronaval autour du porte-avions Queen Elizabeth s’inscrit dans une vision somme toute traditionnelle, qui convoque les éléments symboliques du passé que sont les attributs du hard power pour rassurer le pays quant à son avenir.

Since the publication of the Integrated Review of Security, Defence, Development and Foreign policy in 2021, the Indo-Pacific region has been framed as a key zone for British interests. This is sometimes portrayed as a reversal of the decision to withdraw from the East of Suez in the early 1970s, an area where Britain still had significant military commitments. The decision was finalized amidst a heated debate on the size of the British armed forces and the balance between resources and commitments, leading to a significant reduction in the defence budget. One major victim of defence cuts was the fleet carrier programme. However, withdrawal did not mean the end of all British commitments as a residual presence was maintained. Additionally, Royal Navy ships continued to sail in the region to show the flag. The recent deployment of the Queen Elizabeth Carrier Strike Group is a symbolic echo of the past role of hard power and can be viewed as a move to reassure the country about its future.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en