Au cœur de l’administration : les enjeux du traitement archivistique d’un sous-fonds documentaire du Cabinet du Préfet de police

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2023

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Bazot Annonciade, « Au cœur de l’administration : les enjeux du traitement archivistique d’un sous-fonds documentaire du Cabinet du Préfet de police », Octaviana, ID : 10670/1.fr3sm7


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Sur cette planche, parue dans un recueil iconographique non daté renseignant sur les activités de la Préfecture de police, on peut voir la reproduction d’un dessin et de deux photographies, qui datent de la fin du XIX e siècle. Le dessin, du peintre et dessinateur Paul Destez (1854-1924), est daté de 1888, et met en scène le déroulement de la déclaration de séjour pour les étrangers, à la Préfecture de police. La pièce représentée est vaste et sobre, divisée en deux espaces par un comptoir en bois : on y voit sur la gauche une foule d’individus, hommes, femmes, enfants, dont est soulignée la grande diversité d’origine – une femme noire, foulard noué sur la tête, est ainsi au premier plan. Leur attente contraste avec l’activité visible sur le côté droit du dessin, vers lequel les regards sont tournés : on y voit des agents de la Préfecture de police qui s’affairent, documents en main ; ils contrôlent, rassemblent et délivrent des documents. Les deux photographies sont non datées, visiblement extraites d’un numéro de l’hebdomadaire La Vie illustrée (1898-1911). Elles représentent le Préfet de police, Louis Lépine, dans son cabinet, et le chef de la sûreté – ancien nom de la Police Judiciaire – dans son cabinet, Quai des Orfèvres – ce qui permet de dater ces photos vers le milieu de la décennie 1890. Seuls, ils sont entourés de tableaux et photographies qui ancrentsymboliquement leur activité dans l’histoire de la Préfecture de police. Tous deux sont représentés au travail, penchés sur des documents qu’ils examinent, tandis que leurs bureaux sont occupés par des piles de dossiers, calepins, calendriers. Assemblés ensemble, ce dessin et ces photos laissent à voir les deux extrémités de la chaîne hiérarchique de la Préfecture de police, et en même temps, celles de la chaîne de son action, et de la production de documents qui l’accompagne. Aussi différents qu’ils semblent être, ces deux espaces sont tous deux les lieux de la production de documents d’activité de l’institution, destinés à devenir des archives, et même pour certains, des archives définitives.

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