La force intime des images (Tristan, Lancelot et Perceval devant l’image)

Fiche du document

Date

2020

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Source

Littérature

Collection

Cairn.info

Organisation

Cairn

Licence

Cairn



Citer ce document

Aurélie Barre, « La force intime des images (Tristan, Lancelot et Perceval devant l’image) », Littérature, ID : 10670/1.fse4nn


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Tristan fait ériger une statue d’Iseut la blonde. Prisonnier de Morgue, Lancelot peint ses amours interdites avec Guenièvre. Alors qu’il chemine seul, Perceval s’abîme dans la contemplation de trois gouttes de sang où il retrouve le teint de Blanchefleur. Ces textes racontent l’avènement d’une image selon différents modes de création et ils sondent leur nature, leur modalité de présence et leur régime temporel. Les images sont saisissantes. Elles restaurent la proximité perdue de l’être cher, ramènent son souvenir pour combler le manque ou le faire éprouver. Mais, si elles retiennent Tristan, Lancelot ou Perceval, elles engagent aussi l’élan de la narration et de l’écriture qui emporte les personnages au-delà d’elles.

Tristan has a statue of the blonde Isolde erected. A prisoner of Morgane, Lancelot depicts his forbidden love with Guinevere. As he walks alone, Percival marvels at three drops of blood which remind him of Blancheflour’s complexion. These texts tell of the advent of an image according to different modes of creation and they sound out their nature, the modality of their presence and their temporal regime. Images are startling. They restore the lost proximity of the loved one, bring his memory back to fill the gap or have it experienced. However, if they retain Tristan, Lancelot or Percival, they also trigger the impulse of narration and writing which takes away the characters beyond them.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en