'Gulu Real Art Studio' : parler de photos tronquées et les faire parler dans l’Ouganda d’après-guerre

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L’ouvage de photographies de Martina Bacigalupo, Gulu Real Art Studio, est une série de portraits sans visage, de photos avec un trou à la place de la tête. Ce sont les restes d’un cliché 10 x 15 dans lesquels, par souci d’économie, on découpe une photo d’identité. Ces chutes ont été collectées à Gulu, dans le nord de l’Ouganda, au moment où la région sortait de vingt-cinq ans de guerre. Par-delà la nature insolite de l’objetmême, ces portraits sans visage, et du projet photographique, qui prend le contrepied du bertillonage et de l’identifi cation anthropométrique, cet ouvrage entretient un fascinant dialogue avec les sciences sociales pour faire le portrait à grain fi n de cette période de transition. A travers ce détour par la matérialité, à travers cet objet du quotidien, Martina Bacigalupo met au jour les nouveaux acteurs, les nouvelles opportunités et les nouvelles normes qui redéfi nissent profondément cet après-guerre en devenir.

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