Luxe intime. Essai sur notre lien aux objets précieux

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2020

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Anne Perrin Khelissa, « Luxe intime. Essai sur notre lien aux objets précieux », HAL-SHS : histoire de l'art, ID : 10670/1.ftgqmk


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Ceux que les musées appellent depuis la seconde moitié du XIXe siècle les « arts décoratifs » souffrent de lectures contradictoires. Souvent associés à des objets de prestige – trésors d’églises, collections princières, patrimoines familiaux – ils sont interprétés comme les manifestations d’une représentation voire d’une domination sociale. Leur exposition dans les musées et les demeures historiques les tient souvent à distance d’une interprétation plus universelle. Cependant d’autres rapports lient les usagers à leurs objets, d’autres attentes sont projetées sur eux. Et si la préciosité d’un objet tenait à des qualités essentiellement intimes, familières, banales, communes à tout un chacun et de manière universelle : une volonté de garder le souvenir de l’absent ; de témoigner un attachement affectif particulier ; de s’identifier à ses semblables ou à l’inverse de s’en démarquer ? Tout en dégageant les nouveaux paradigmes de la culture matérielle telle qu’elle se met en place avec l’industrialisation, dans le dernier tiers du XVIIIe siècle, cet essai entend établir des passerelles avec nos pratiques actuelles, afin d’en comprendre les logiques. Il ambitionne de donner aux amateurs d’objets anciens des clefs de lecture pour en approcher l’histoire transgénérationnelle et les significations possibles.

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