1 janvier 2022
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Kévin Parthenay, « Honduras : fin de la parenthèse conservatrice », HALSHS : archive ouverte en Sciences de l’Homme et de la Société, ID : 10.25647/etudesduceri.259-260.14
L’élection générale hondurienne du 28 novembre 2021 avait pour objectif de renouveler les mandats du président de la République, des 128 députés du Congrès national, des 20 députés du Parlement centraméricain et des 298 maires (et 2 092 conseillers municipaux). Cette élection s’est inscrite dans une dynamique de dégradation démocratique constante depuis le coup d’Etat contre Manuel Zelaya survenu en 2009. L’ex-première dame et épouse de Zelaya, Xiomora Castro, a remporté cette élection à la tête du parti Liberté et refondation (LIBRE), avec 51,12 % des voix, notamment devant le candidat du Parti national du Honduras (PNH) Nasry Asfura, maire de la capitale Tegucigalpa (36,93 %). Cette victoire symbolise la fermeture d’une parenthèse dans l’histoire contemporaine du pays mais soulève dans le même temps de nombreuses attentes vis-à-vis de la démocratie hondurienne.