19 février 2021
info:eu-repo/semantics/openAccess , CC BY-NC-ND 4.0
Stéphanie Walsh Matthews, « La Grosbotique », Interfaces numériques, ID : 10.25965/interfaces-numeriques.1743
Dans l’espoir de concevoir un être qui n’en est pas un, le robot-humanoïde ressemble tout de même à celui qui l’a créé. La trace humaine guide tout le processus de création et, par la suite, marquera toutes ses interactions. Paradoxalement, il n’y a rien d’humain – outre peut-être l’esquisse de la forme – car le robot-humanoïde est une machine dont les fonctionnements sont régis et manipulés à l’aide de programmes, d’interactions digitales et de mémoires artificielles. C’est l’antithèse de ses parties qui fait du robot-humanoïde l’être contemporain le mieux situé à porter l’étiquette du grotesque. Nous proposons de nous engager dans une évaluation du rapport avec le robot à l’aide d’une approche anthropologique et sémiotique.