2013
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Miguel Castello, « La vie sans corps, un problème politique », HAL-SHS : philosophie, ID : 10670/1.fu4yq5
L'article intitulé " La vie sans corps, un problème politique " est un essai sur le rapport entre une phénoménologie du corps centrée sur l'expérience de l'altérité du corps, irréductible au corps propre, et une phénoménologie politique, centrée sur la phénoménalité de l'agir, irréductible à la fois à l'identification au propre d'une communauté préalable ainsi qu'à une production de cette communauté. Il s'agit d'obtenir de ce rapport une certaine articulation théorique entre pluralité et altérité, qui donne sens à un concept non transcendantal de la pluralité et de la corporéité. Ce cadre de réflexion théorique permet à l'auteur de proposer une critique de la matrice conceptuelle de la théorie du biopouvoir, mais principalement de présenter une critique du néolibéralisme. C'est dans cette critique du néolibéralisme que le lecteur trouvera l'explicitation de l'idée d'une " vie sans corps ", pour ensuite saisir en quel sens l'auteur peut parler du bio-libéralisme comme étant un problème politique qui rend nécessaire l'articulation théorique entre les lieux du corps et les lieux de la politique. Le lecteur trouvera les noms d'E. Levinas, de H. Arendt, de M. Foucault, d'E. Tassin et de J. Rancière comme des références directes de cette réflexion.