2008
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Armelle Debru, « Les enseignements de la torpille dans la médecine antique », MOM Éditions, ID : 10670/1.fut0wb
Le symptôme de la narkè, engourdissement, fréquemment mentionné dans le Corpus hippocratique, a probablement donné son nom au poisson torpille, dont l’effet électrique était connu mais inexpliqué dans l’Antiquité. Aristote et ses successeurs montrent un intérêt zoologique et aussi physique pour la question de la propagation à travers la matière. Galien explique cette propriété dans le cadre pathologique de la toxicologie. Celle-ci semble confirmer l’hypothèse d’une faculté refroidissante, qui expliquerait en particulier l’effet anesthésiant de la torpille vivante, connu de son temps pour remédier à certaines douleurs.