Violence, Religion, Metaphysics

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2022

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Gwenaëlle Aubry, « Violence, Religion, Metaphysics », HAL-SHS : philosophie, ID : 10.4324/9780429026096-3


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Résumé Fr

Dans la réflexion de Hent de Vries sur la violence, le dialogue avec Derrida, et particulièrement avec le Derrida lecteur de Levinas dans « Violence et métaphysique », occupe une place centrale. On se propose ici de réinscrire dans l’histoire de la métaphysique les termes qui organisent ce dialogue, pour interroger l’affirmation de Levinas selon laquelle « l’ontologie comme philosophie première, est une philosophie de la puissance ». On montre ainsi comment la violence, dans son articulation au « coup de force » (Derrida) ou au Setzung (H. de Vries), trouve une inscription dans la théologie chrétienne de la toute-puissance et dans l’ontologie de la puissance qui lui est corrélative. Y a-t-il, et où chercher, dans l’histoire de la métaphysique, une alternative à ce dispositif ? La formule platonicienne de l’ἐπέκεινα τῆς οὐσίας (l’au-delà de l’être) invoquée, sous des modalités diverses, par Derrida, Levinas, et Heidegger, ne peut valoir comme telle : car si elle ouvre la voie tant au dépassement de l’ontologie qu’aux théologies négatives, elle ne secondarise l’être qu’au prix d’un exhaussement de la puissance. À partir de là, on propose de remettre en cause l’opposition traditionnelle entre ontologie et hénologie, puisque toutes deux sont, finalement, des pensées de la puissance, ou dynamo-logies. Cependant, et pour paradoxal que cela puisse paraître, une alternative à la dynamologie se trouve à la source même de la tradition contre laquelle Levinas se propose de restaurer le concept de métaphysique : soit dans l’ontologie d’Aristote qui, dissociant l’être et le dieu de la puissance, échappe aussi au destin de la violence.

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