Travail social : L’art de se rendre inutile

Résumé 0

Ce livre est un ruisseau, un courant qui se joue des obstacles.Il y a dans cet ouvrage de la dénonciation et de l’énonciation. C’est une démarche politique assumée. La dénonciation est utile dans un temps où le tri des publics est en marche ; l’énonciation est salutaire car elle propose un nouvel élan à un travail social qui s’est égaré sur les chemins de la technicité et de la prestation. Personne ne pourra reprocher à Nicolas de ne pas connaître ce dont il parle. Nicolas est engagé au quotidien et fait de la participation et de la fraternité une discipline quotidienne. Il permet à Floriane, à Vanessa, à Salim et à tous ceux qu’il rencontre de porter leurs voix, une voix qui à force de prendre des coups, accuse le coup, comme l’écrit sublimement et avec force Floriane, après avoir été orientée sans aucun regard par un technicien du travail social.Ce livre est un ruisseau, un courant qui se joue des obstacles. Le but est clair ; ne pas se conformer à l’air ambiant. En ce sens l’écrit est politique. Être en mouvement, refuser les pratiques douteuses pour mieux rencontrer Salim, Floriane, Fadime et les autres. Partager avec eux des joies ordinaires et soigner leurs talents parce qu’à la fin, y a-t-il une autre joie que celle de faire émerger le talent et l’humanité de celui qui s’est oublié ? (Éric Kerimel de Kerveno).

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