11 juillet 2008
Christophe Reig, « Harry Mathews : les maux dans la peinture », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.fwp198
En fréquentant à Harvard la section musique et musicologie, Harry Mathews s’est très tôt intéressé aussi à la Peinture et aux peintres contemporains. D’abord à la "scintillante constellation de New-Yorkais" (comme l’écrit joliment John Ashbery) qui compte alors Jane Freilicher, Larry Rivers, Alex Katz, Joe Brainard, Ellen Adler et David Oppenheim. Ensuite, à Nikki de Saint-Phalle bien sûr, et ceux qu’on appellera bientôt les « nouveaux réalistes ». Aussi n’est-il pas étonnant que la plupart de ses romans mettent très souvent en scène des tableaux, des peintres — et parfois même des machines à peindre — observées par des narrateurs en quête d’un ordre formel qui a semble-t-il déserté un réel catastrophé et chaotique… http://www.formules.net/pdf/formules-13.pdf