Aimer les spectres. Présences subtiles de la nature à partir de l’œuvre de Lucrèce

Fiche du document

Date

15 mars 2022

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes




Citer ce document

Olivier Labussiere, « Aimer les spectres. Présences subtiles de la nature à partir de l’œuvre de Lucrèce », HAL-SHS : sociologie, ID : 10670/1.fxpngl


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr

Cette communication approche la pensée de Lucrèce en lien avec les interrogations contemporaines sur la crise écologique comme une crise de la sensibilité. Au-delà de l’évidence des enjeux environnementaux globaux, comment se rendre sensible à des transformations imperceptibles ? L’œuvre de Lucrèce a été étudiée par de nombreux auteurs tels que Bachelard (1934), Conche (2015, ed. orig. 1967), Simondon (2014, ed. orig. 1965-66), Deleuze (1969), ou Serres (1977). La question de la sensation y est souvent discutée, suivant la proposition de Lucrèce comme un critère infaillible de vérité. La présente lecture propose de ne pas réduire la sensation à la place qu’elle peut occuper dans une théorie de la connaissance mais de l’accueillir comme l’endroit d’un trouble, d’une mise en présence avec des choses animées – qui ne sont pas seulement ici les vivants mais l’ensemble des choses puisque celles-ci répondent toutes à une même nature. Aimer les spectres, au sens d’étreindre la fugacité de l’apparaître, telle est la proposition.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en