En arriver à la rue : analyse du rôle des déterminants sociaux dans les trajectoires de vie sans-domicile

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25 juin 2021

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Antoine David, « En arriver à la rue : analyse du rôle des déterminants sociaux dans les trajectoires de vie sans-domicile », Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.fy5iuz


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Plusieurs lieux communs sont véhiculés à travers la presse et les médias au sujet des personnes sans-domicile. Un premier lieu commun considère l’arrivée à la rue comme une « descente aux enfers » ou encore comme une « spirale infernale ». Un deuxième consiste à croire que la vie à la rue peut « arriver à tout le monde ». Ces deux mythes laissent penser que les personnes sans-domicile ont connu, avant leur arrivée à la rue, une vie stable et saine qu’ils ont perdu à la suite d’un aléa, d’un accident virulent. Enfin, un troisième et dernier lieu commun considère l’arrivée à la rue comme un « choix de vie ». Ce travail a pour but de déconstruire ces trois idées. Ce mémoire traitera des trajectoires de vie des personnes sans-domicile, et tout particulièrement des éléments qui les ont conduit à la rue. La problématique qui accompagne ce choix de sujet est la suivante : « En arriver à la rue : analyse du rôle des déterminants sociaux dans les trajectoires de vie sans-domicile ». Cette problématique a pour but d’interroger la place que peuvent jouer différents facteurs (situation familiale, niveau scolaire, insertion professionnelle, etc) sur l’arrivée à la rue des enquêtés. Ainsi, si certains enquêtés affirment avoir choisi de vivre à la rue, il est indispensable de remettre en contexte ce choix pour comprendre dans quelle mesure il est le fruit de contraintes fortes. Pour ce faire, nous nous appuierons sur les récits de vie de 5 hommes sans-domicile vivant à Perpignan, récoltés au cours d’entretiens ethnographiques entre février et septembre 2020. Nous nous aiderons également d’extraits de vidéos et de documentaires pour appuyer les éléments recueillis dans les entretiens. Ce travail s’organise en quatre parties. La première se focalise sur l’origine sociale des enquêtés et plus particulièrement sur leurs parcours familiaux et scolaires. La deuxième partie analyse les trajectoires résidentielles, professionnelles et institutionnelles des enquêtés. La troisième partie porte sur les difficultés de santé, les addictions et les dépendances qu’ont connu les enquêtés avant la rue. Enfin, la quatrième et dernière partie s’intéresse au passage à la rue. Cette dernière partie tente de montrer en quoi le passage à la rue est le résultat d’un agglomérat de « désavantages cumulatifs », désavantages présentés en détail dans les trois premières parties.

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