La politique de la ville ou les déconvenues de l'évaluation néo-managériale

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Thomas Kirszbaum, « La politique de la ville ou les déconvenues de l'évaluation néo-managériale », HAL-SHS : sociologie, ID : 10670/1.fzrvlf


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Dans les années 1980 et 1990, la politique de la ville avait été pionnière dans l’expérimentation, puis la tentative de généralisation dans l’action publique locale d’une évaluation de type « démocratique ». Les pratiques étaient restées bien en deçà de l’idéal d’évaluation démocratique, définie par Patrick Viveret comme un moyen « d’accroître la qualité de la vie démocratique » en nourrissant le débat public par la formation d’un jugement collectif sur la valeur d’une politique publique . Depuis la loi Borloo, la politique de la ville et son évaluation sont entrées dans l’ère du néo-managérialisme. Sommée de prouver son efficacité et son efficience, cette politique a été entièrement refaçonnée, sur le plan des objectifs comme des instruments . Mais en rabattant l’évaluation sur la seule mesure quantitative des résultats, et en faisant l’impasse sur les processus de formation d’un jugement collectif, le tournant néo-managérial de la politique de la ville représente finalement un recul pour la pratique évaluative.

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