2008
Cairn
Catherine Roos, « Des chutes en abîme, une chute en cache une autre... », Champ psychosomatique, ID : 10670/1.fzrx97
La chute corporelle appelle deux cliniques attentives et complémentaires : médicale et psychologique. La chute prend un sens et une tournure particulière aux abords de la cinquantaine et dans les autres étapes successives du vieillir. Elle survient et fait balance, en un écho singulier et spécifique entre les chutes passées (et surtout les toutes premières de l’existence) et les probables chutes à venir dont la redoutable « toute dernière » bascule finale. La chute fait signe, révèle, impose ou préfigure. Elle est butée qui invite (ou rebute) à s’engager plus sûrement, plus clairement dans un travail du vieillir et à se repositionner en parcours de vie. Elle peut être risque de destruction mais surtout opportunité d’un dégagement symbolisant et acquisition d’un sentiment de portance.