Perception des rhotiques chez des enfants monolingues et bilingues franco-grecs

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13 juin 2022

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Clémence Guieu-Grandsire et al., « Perception des rhotiques chez des enfants monolingues et bilingues franco-grecs », HAL-SHS : linguistique, ID : 10670/1.g013v8


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Résumé En Fr

Is phonological acquisition by bilinguals similar to that of monolinguals? Using an identification task of target realisations and their modifications, this study attempts to answer this unsettled issue by comparing the perception of the French rhotic /ʁ/ and the Greek /ɾ/, by 24 monolingual and bilingual children (dominant in French or Greek) aged from 3 to 5 years old. Results show a different perception behaviour between monolinguals and bilinguals but also between the two bilingual groups. Error patterns of bilinguals indicate a potential unidirectional transfer attesting interferences between the two systems. In addition, the inherent complexity of rhotics seems to play a role in perception: the alveolar is more confused than the uvular and its inaccurate realisations slowed the identification in all groups. Bilinguals do not show the same behaviour as monolinguals; however, the structural complexity of segments could be a determinant factor for the acquisition order, regardless of the bilingual status.

L'acquisition phonologique bilingue est-elle similaire à celle des monolingues ? La présente étude tente de répondre à cette question toujours en suspens en comparant la perception des rhotiques du français /ʁ/ et du grec /ɾ/, par une tâche d'identification des bonnes et mauvaises réalisations passée par 24 enfants monolingues et bilingues franco-grecs (dominants en français ou en grec) âgés de 3 à 5 ans. Les résultats montrent des différences de comportement entre les monolingues et bilingues mais aussi entre les bilingues. Les mauvaises réalisations acceptées par les bilingues indiquent un potentiel transfert unidirectionnel, lié aux interférences entre les deux systèmes. Enfin, la complexité inhérente aux rhotiques semble jouer un rôle : toutes les populations confondent plus l'alvéolaire que l'uvulaire et mettent plus de temps à en identifier les substitutions. Bien que les bilingues ne se comportent pas complètement comme leurs pairs monolingues, la complexité structurelle des segments semblent toutefois guider l'acquisition.

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