Les ruines des jeux olympiques de Grenoble 1968. Le tremplin de saut à ski de Saint-Nizier-du-Moucherotte et ses fantômes

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5 novembre 2016

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André Suchet, « Les ruines des jeux olympiques de Grenoble 1968. Le tremplin de saut à ski de Saint-Nizier-du-Moucherotte et ses fantômes », HAL-SHS : géographie, ID : 10670/1.g0cr5j


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Résumé En Fr

The Ruins of the 1968 Grenoble Olympics. The Saint-Nizier-du-Moucherotte Ski Jump and its Ghosts‪Barren lands or brownfield lands (a ‪ ‪friche‪ ‪ in French) are both the remains, the traces, and evidence of a past time. This concept deals with industry, port and mining brownfields, as well as tourism and sports wasteland. This article discusses in particular the case of the now forsaken ski jumping hill of the Olympic winter Games 1968. This work contributes to a social and cultural geography with concerned actors, images and spatial relationships (Di Meo & Buléon, 2005) in relation to a renewed approach of the fieldwork, close to an ethno-geography, which crosses a historiographical approach. This case study highlights the tensions in temporality logics, questions the practical and symbolic dimension of the development of a natural space and ultimately raises the political, social, economic, environmental and landscape stakes of the relation between memory and heritage.‪

Les friches sont à la fois les restes, les traces et les preuves d’un moment passé. Ce concept dérivé de son sens en agronomie permet de traiter des friches industrielles, portuaires ou minières, mais aussi des friches touristiques et sportives. Partant d’une géographie sociale et culturelle préoccupée des acteurs, des images et des rapports à l’espace (Di Méo & Buléon, 2005) et d’une approche renouvelée du terrain, proche d’une ethno-géographie, croisée aux apports d’une approche historiographique du site, ce travail discute le cas du tremplin de saut à ski des Jeux Olympiques d’hiver 1968 à Grenoble, un site maintenant abandonné. Cette étude de cas met en tension la notion de temporalité, interroge la dimension pratique et symbolique de l’aménagement d’un espace naturel et soulève au final les enjeux politiques, sociaux, économiques, environnementaux et paysagers du rapport entre mémoire et patrimoine.

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