Les mots à la dérive dans Perseo Vencido de Gilberto Owen

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4 mars 2010

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Belén Hernandez Marzal, « Les mots à la dérive dans Perseo Vencido de Gilberto Owen », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.g0lr8y


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Gilberto Owen (1904-1952) appartient à la génération des Contemporáneos, groupe poétique qui s'est réapproprié la maxime " il faut se perdre pour se retrouver ", s'identifiant pleinement à Ulysse, qui donne d'ailleurs son nom à l'une des revues du groupe. Comme Ulysse, il mène une vie d'errance qui le mène aux quatre coins de l'Amérique Latine et des Etats-Unis. La voix poétique de son poème " El estilo y el hombre " semble avoir perdu le nord, comme Dante dans le premier chant de la Divine comédie. L'errance et ses errements deviennent également le thème de son long poème, son œuvre majeure, " Sindbad el varado " (in Perseo vencido). Le titre met en évidence, par ailleurs, une contradiction : Sindbad, l'éternel voyageur, se retrouve, paradoxalement, condamné à l'immobilité. Le but de cette communication est de montrer comment Gilberto Owen se réapproprie deux grandes figures de l'errance : Sindbad et Ulysse. J'accorderai également une attention particulière au traitement que subissent métaphore et comparaison dans l'ensemble du recueil Perseo vencido. Reprenant le sens étymologique du substantif " métaphore ", transport, Owen effectue un double transport, ou peut-être serait-il plus juste de dire un " aller-retour ", du sens figuré au propre pour revenir au figuré. Métaphore et comparaison deviennent ainsi aussi erratiques que les héros dont le poète s'inspire.

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