Περιγραφή της Θεσσαλονίκης στα 1734 από τον Père Jean-Baptiste Souciet Περιγραφή της Θεσσαλονίκης στα 1734 από τον Père Jean-Baptiste Souciet El En

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1 janvier 1968

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Άρτεμη Ξανθοπούλου-Κυριακού, « Περιγραφή της Θεσσαλονίκης στα 1734 από τον Père Jean-Baptiste Souciet », eJournals, ID : 10670/1.g0twhp


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Dans le premier volume de l’oeuvre de M. Aimé-Martin «Lettres édifiantes et curieuses, concernant l’Asie, l’Afrique et l’Amerique», V. 1-4, Paris 1838-1843, pp. 70-80, est publiée la «Description de la ville de Salonique par le P. Jean Baptiste Souciet de la Copmagnie de Jésus, missionaire au Levant». Cette description avait été publiée au­ paravant dans le dernier volume [ IX (1755) ] de la série «Nouveaux mémoires des missions de la Compagnie de Jésus dans le Levant» pp. 256-320, mais elle a été tombée en désuétude par les explorateurs qui s’occupaient de l’histoire de Salonique.Le missionaire français, qui habitait la ville durant 7 ans environ (1726-1733), nous a laissé une description exacte et intéressante. Ses documents se réfèrent à l’histoire de Salonique, à ses monuments archéologiques, à sa vie économique et son mouvement civilisateur, tandis que l’étude folklorique réclame aussi sa part. La population de la ville, qui comptait à cette époque 40.000 âmes environ, se formait de 10.000 Turcs, 8-9.000 Grecs avec quelques Bulgars, et 18-20.000 Juifs.Parmi les documents de Souciet, les plus importants et tout à fait originaux sont ceux qui se réfèrent à la messe qui avait eu lieu dans l’église de Saint-Démètre le Jour de sa fête. Souciet décrit en dé­ tails les habits sacerdotaux des prêtres et toute la cérémonie, parce qu’il avait eu la possibilité d’y assister de tout près. Nous avons donc l’occasion de constater que, grâce aux mesures conservatoires de l’Egli­ se, le type de cérémonie n’a pas changé au fond.Le missionnaire français à la fin de sa description ressent la né­ cessité de faire quelques justes observations se rapportant généralement à la conduite des Turcs et aux perspectives d’un développement plus grand du pays. Si les Turcs, dit-il, avaient été plus adroits et laborieux et avaient tiré profit de leur terre, le commerce aurait bien fructifié. De même ce que nuit le progrès de l’agriculture c’est le mauvais trai­ tement envers les cultivateurs. Il trouve qu’on doit ajouter, dans un renouvelement des «capitulations», des articles contre le monopole et chercher des principes qui eussent protégé les commerçants et marins souffrants sous les oppressions et avanies des Turcs.

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