L'emprise comme expérience cinématographique

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16 décembre 2022

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Hugo Clemot, « L'emprise comme expérience cinématographique », HAL-SHS : philosophie, ID : 10670/1.g11rmm


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Le 16 décembre 2022, intervention dans le cadre du Workshop international "Education to Democracy", soutenu par le programme de recherche JSPS-CNRS sur « l’éducation politique pour la transformation humaine » (2019-2021, Naoko Saito/Sandra Laugier) et le conseil scientifique de l’université PARIS 1 Panthéon-Sorbonne.Prise de contrôle sur l’expérience d’un autre par un manipulateur ou un pervers narcissique qui empoisonne ainsi la vie de sa victime, l’emprise est un phénomène médiatique, cinématographique et télévisuel d’actualité comme en témoignent l’usage du terme « gaslighting » en français et le succès de nombreuses productions audiovisuelles récentes. Or, le film Gaslight (1944) de George Cukor, adaptation d’une pièce de Patrick Hamilton Gas Light (1938), qui est à l’origine du terme « gaslighting » et d’une partie au moins de l’intérêt que l’on porte à ce phénomène, a fait l’objet d’une lecture fameuse par Stanley Cavell, dans le premier chapitre de son troisième grand livre sur le cinéma traduit en français sous le titre La protestation des larmes et qui porte sur un genre cinématographique qu’il a appelé le « mélodrame de la femme inconnue ». À partir d’éléments d’une lecture de ce chapitre de Stanley Cavell, l’exposé voudrait montrer que le cinéma et les séries télévisées peuvent contribuer à l’éducation à la démocratie en nous enseignant à reprendre le contrôle de notre expérience contre les manipulateurs.

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