2015
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Alexandra Angeliaume-Descamps, « Un lieu marginal peu valorisé avant l'arrivée des espagnols », HAL-SHS : géographie, ID : 10670/1.g1tpjc
Comme le décrit P. De Robert (2001), le páramo andin vénézuélien est associé depuis l’époque coloniale à des terres désolées et incompatibles avec l’établissement d’humains, « un lieu marginal, domaine des êtres surnaturels qui habitent des lacs et des rochers ». Les páramos sont souvent, et historiquement, associées à des croyances incitant à l’éloignement et au respect : dans la culture andine vénézuélienne et dans toutes les Andes, les lacs sont très souvent la demeure d’être surnaturels, croyances très vives il y a encore peu de temps.