L’art in vivo ou la mythification de la molécule d’ADN

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20 avril 2011

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Catherine Voison, « L’art in vivo ou la mythification de la molécule d’ADN », HAL-SHS : histoire de l'art, ID : 10670/1.g1zb32


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Résumé Fr

Depuis plus d’une décennie certains artistes courtisent la science et travaillent en laboratoire aux côtés des chercheurs pour produire des entités biologiques résultant du couplage de la technique et des mécanismes du vivant. La transgénèse et la culture cellulaire in vivo sont des pratiques utilisées par certains artistes qui oeuvrent dans les laboratoires expérimentaux. Ces artistes-laborantins fabriquent des entités vivantes invisibles à l’oeil nu, à partir de cellules d’origine végétale, animale et humaine. La présence matérielle de ces artefacts biologiques construits en deçà des limites du visible, à l’état le plus embryonnaire, nécessite des dispositifs optiques particuliers qui induisent un face-à-face singulier avec ce microcosme magico-biologique auquel le monde de l’art commence à nous familiariser. Les infogènes de Joe Davis, le pétunia et les messages bactériens d’Eduardo Kac, l’hybridome de Paul Perry, ou les portraits génomiques de Marc Quinn sont autant d’artefacts qui posent la question de la visibilité de certaines productions inscrites dans le champ de l’art biotechnologique.

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