5 décembre 2012
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Carole Ntsame Mve, « L'art du feuilleton dans les Habits Noirs de Paul Féval », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.g2x2jy
Le présent travail concerne les huit romans du cycle Les habits noirs de Paul Féval : Les habits noirs, Cœur d’acier, La rue de Jérusalem, L’arme invisible, Maman Léo, L’avaleur de sabre, Les compagnons du trésor, La bande cadet. Si nous avons choisi d’étudier la série Les habits noirs de Paul Féval, c’est parce que nous sommes convaincue que ce cycle de romans sollicite la collaboration du lecteur. Nous n’avons pas la prétention d’affirmer que nous allons épuiser tout le potentiel interprétatif que recèlent ces romans mais nous pensons au contraire que beaucoup de choses restent à dire. Les quelques études menées dans ce travail ne sont qu’une contribution infime dans le vaste champ de la littérature et plus précisément dans la critique littéraire. Le XIXe siècle en France est incontestablement l’ère de l’essor de bien des innovations. Tous les paramètres de l’activité physique et intellectuelle vont connaître des bouleversements incommensurables. Des domaines technologiques, scientifiques en passant par ceux des humanités, aucun secteur ne peut se targuer de n’avoir pas subi quelques chamboulements l’ayant profondément modifié. Paul Féval est souvent considéré comme l’un des grands romanciers populaires du XIXe siècle : contes, nouvelles, livres d’histoire, romans autobiographiques, fantastiques, historiques, policiers, sociaux, pièces de théâtre ; journaliste, épistolier, conférencier. Notre travail sur Les habits noirs est consacré à tout ce qui se rapporte à la formation humaine et intellectuelle chez Paul Féval. Notre problématique est de savoir si Les habits noirs de Paul Féval renferme les caractéristiques principales qui déterminent le roman feuilleton au XIXe siècle.