From statistical maps to urban walks: identifying and mapping Belfast's community territories De la carte statistique à la marche urbaine: identifier et cartographier les territoires communautaires de Belfast En Fr

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9 octobre 2023

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Guilhem Marotte, « De la carte statistique à la marche urbaine: identifier et cartographier les territoires communautaires de Belfast », HAL-SHS : géographie, ID : 10670/1.g3ewgf


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Résumé Fr

Si la signature du traité de paix mettant fin aux Troubles en 1998 a profondément changé la ville de Belfast, la capitale d’Irlande du Nord reste profondément ségréguée entre des communautés protestantes (ou unionistes/loyalistes) d’une part et catholiques (nationalistes/républicaines) d’autre part. Certaines zones de contact entre des quartiers ouvriers habités par ces deux communautés sont matérialisées par des barrières physiques dont la forme la plus visible est le mur, appelé peace wall. Se pose alors le problème de la cartographie de ces différents quartiers de la ville et des frontières des territoires communautaires. Si les cartes statistiques produites par des géographes ou démographes travaillant spécifiquement sur les questions de ségrégations ou par la Northern Ireland Statistics and Research Agency (NISRA) peuvent aider, elles ont toutefois d’importantes limites. En effet, pour un chercheur travaillant sur le conflit nord-irlandais, la connaissance du territoire, parfois au mètre près, est fondamentale pour appréhender les phénomènes qu’il étudie. L’objectif de cette présentation est de proposer un tour d’horizon des différentes manières de cartographier précisément les limites des territoires communautaires de Belfast. Une approche plus qualitative peut ainsi être mise en œuvre par le cartographe/chercheur qui cherche alors des indices dans des écrits (journaux, livres, littérature scientifique …) ou à travers des entretiens (formels ou informels) avec des habitants ayant une connaissance intime de la ville. L’observation de terrain, caractérisée par de longues marches urbaines, permet également d’identifier et de cartographier les structures défensives, les symboles (peintures murales, drapeaux, mémoriaux et graffitis sectaires …) et parfois les rituels (marches, bonfires) qui bornent les quartiers ouvriers ségrégués de la ville.

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