Premières analyses des matières colorantes de l'art rupestre du massif de l'Erongo (Namibie)

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18 avril 2017

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Guilhem Mauran et al., « Premières analyses des matières colorantes de l'art rupestre du massif de l'Erongo (Namibie) », HAL-SHS : archéologie, ID : 10670/1.g3u2a0


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La Namibie est riche de plusieurs centaines de milliers de peintures rupestres situées au cœur d’enjeux sociaux-économiques majeurs. Le massif de l’Erongo au centre ouest du pays possède de nombreuses peintures, généralement attribuées aux populations chasseurs-cueilleurs San, peuplant l’Afrique Australe depuis plusieurs milliers d’années. La chronologie et les auteurs de cet art pariétal restent majoritairement inconnus de par le manque de données archéologiques associées. Les fouilles menées depuis 2007 sur le site de Leopard Cave (Erongo) ont attesté la présence sur le gisement d’une chaine opératoire de préparation des matières colorantes. En effet, elles ont mis en évidence la présence de pigments sur une paroi jusque-là recouverte par des sédiments et de collecter, dans des niveaux datés de près de 3000 ans, des blocs de pigments, des meules et des pilons. Ce poster présente les premiers résultats d’une étude in situ réalisée par XRF portable, premières analyses de la nature des pigments de l’art pariétal du massif de l’Erongo, constituant ainsi une étude pionnière dans l’étude des matières colorantes de l’art pariétal namibien. Ces analyses in situ seront complétées par des études de provenance et si possible des datations de certaines figures de ce phénomène pictural particulier.

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