10 juin 2010
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Ubokudom E. Okon et al., « Technical efficiency and its determinants in garden egg (Solanum spp) production in Uyo Metropolis, Akwa Ibom State », Field Actions Science Reports, ID : 10670/1.g5hgyg
Cette étude analyse l’efficience technique et ses déterminants dans la production d’aubergines dans la métropole d’Uyo au moyen de l’analyse de frontière stochastique. C’est la méthode de l’enquête à visites multiples (cost-route) qui a été choisie pour recueillir les informations auprès de 90 producteurs d’aubergines sélectionnés grâce à une technique d'échantillonnage aléatoire simple. Les résultats montrent que toutes les variables de production analysées sont positives et statistiquement significatives, sauf le capital. Cela signifie que la fonction de la production est une fonction croissante. La taille de l’exploitation et le sexe de l’exploitant ont été identifiés comme les principaux déterminants de l’efficience. Les petites exploitations se sont révélées être plus efficientes que les grandes. Cela corrobore l’hypothèse de Schultz (1964) selon laquelle les petites exploitations des pays en voie de développement sont pauvres mais efficientes, et l’observation de Mkhabela (2005) selon laquelle les petites exploitations sont plus efficientes que les grandes. En outre, les résultats montrent que l’efficience technique est plus élevée chez les femmes que chez les hommes, peut-être aussi parce que les femmes sont en général à la tête d’exploitations plus petites que les hommes. Les résultats ont également révélé que l’efficience technique des exploitants n’est pas maximale, avec une moyenne de 0,86. Une meilleure utilisation des ressources disponibles pourrait donc améliorer l’efficience moyenne de 14 %. Ces observations suggèrent qu'un environnement favorable aux petits exploitants et peut-être la rationalisation des ressources entre les hommes et les femmes pourrait augmenter leur productivité et donc aider à réduire la pauvreté urbaine.