Les déchets et l’aménagement des territoires de Buenos Aires et Rio de Janeiro

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2015

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Marie-Noëlle Carré et al., « Les déchets et l’aménagement des territoires de Buenos Aires et Rio de Janeiro », Espaces et sociétés, ID : 10670/1.g7torg


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Buenos Aires et Rio de Janeiro sont deux métropoles latino-américaines de plus de 10 millions d’habitants ; la gestion des déchets pèse sur l’aménagement de leurs territoires. Cette gestion était souvent prise en charge par le gouvernement central, au nom des enjeux de sécurité sanitaire et de maîtrise d’espaces stratégiques. Ces décisions, prises par des dictatures militaires répressives, ont été remises en cause au cours des années 1990, avec la redistribution des cartes de la gestion par les gouvernements locaux. Les municipalités tentent de tirer leur épingle du jeu, en associant les acteurs publics, privés et associatifs à leurs politiques de durabilité. Les dispositifs de participation démocratique laissent entrevoir le début d’une gouvernance métropolitaine des déchets.

Waste and Territorial Management in Two Metropolises: Buenos Aires and Rio de JaneiroBuenos Aires and Rio de Janeiro are two Latin-American metropolises, each with over 10 million inhabitants. Waste management is a burden on their territorial planning. In the 1960s and 1970s it was managed by central government dictatorships for both health and strategic grounds. However, during the 1990s, the rise of democratic local governments introduced new forms of waste management. City Councils try to promote public private partnerships, including the not-for-profit sector, in the implementation of sustainable initiatives. One might see in this the beginnings of a metropolitan governance of waste.

Buenos Aires y Río de Janeiro son dos metrópolis latinoamericanas de más de 10 millones de habitantes en las que la gestión de residuos pesa mucho sobre la ordenación de sus territorios. Con frecuencia, esta gestión ha sido asumida por el gobierno central por razón de los riesgos sanitarios y del control de espacios estratégicos. Estas decisiones tomadas inicialmente por dictaduras militares represivas han sido cuestionadas a lo largo de los años 1990, cuando se empezó a dar cartas en esa gestión a los gobiernos locales. Los ayuntamientos intentan sacar partido de esta situación asociando agentes públicos, privados y asociativos a sus políticas de sostenibilidad. Los dispositivos de participación democrática dejan entrever el inicio de una gobernanza metropolitana de los residuos.

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