La mort et ses rituels face à la gestion des risques infectieux pour la MVE en Côte d’Ivoire

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Durant l’épidémie de maladie à virus Ebola (MVE) en Afrique de l’Ouest de 2013 à 2016, des recommandations interdisant les rites funéraires ont été diffusées dans les pays touchés, ces pratiques culturelles étant considérées comme d’importants modes de diffusion du virus. Plusieurs étapes de ces rites sont en effet des occasions de contacts directs ou indirects avec le corps de la personne mourante ou décédée de MVE. En Côte d’Ivoire, pays à risque n’ayant connu aucun cas avéré de MVE, les autorités sanitaires, dans leur document servant de plan de communication autour de la maladie, ont englobé les rites funéraires dans une catégorie qualifiée de « pratiques traditionnelles dangereuses ». Des messages en faveur de l’évitement de la manipulation des cadavres ont été alors formulés et diffusés auprès des populations pour prévenir le risque infectieux.

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