Le Moyen-Orient à l'heure des accords d'Abraham

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2 février 2021

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Jean-Pierre Filiu, « Le Moyen-Orient à l'heure des accords d'Abraham », Archive ouverte de Sciences Po (SPIRE), ID : 10670/1.gc2mqw


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Le 15 septembre 2020, Donald Trump parraine la cérémonie de signature, à la Maison-Blanche, des deux « accords d’Abraham » entre Benyamin Nétanyahou, d’une part, et les ministres des Affaires étrangères des Émirats arabes unis et de Bahreïn, d’autre part. Le texte israélo-émirati est un « traité de paix » au sens plein du terme, qui s’inscrit dans le cadre ambitieux d’un « agenda stratégique pour le Moyen-Orient » voué à développer « la stabilité et la sécurité régionales ». Israël et Bahreïn s’accordent en revanche pour une simple « déclaration de paix », que signe le président américain, tout comme le texte précédent, en qualité de témoin. Le fait que le premier ministre israélien ait conclu ces deux accords avec, non pas ses homologues, mais le chef de la diplomatie des Émirats et celui de Bahreïn tranche avec les trois précédentes cérémonies de paix israélo-arabe à la Maison-Blanche, sous les mandats de Jimmy Carter, puis de Bill Clinton. Car c’est Anouar el-Sadate qui avait signé en 1979, avec Menahem Begin, le traité de paix israélo-égyptien ; c’est Yasser Arafat qui signa en 1993, avec Yitzhak Rabin, les accords de paix israélo-palestiniens ; et c’est le roi Hussein qui acta, en 1994, toujours avec Rabin, la fin de l’état de guerre entre Israël et la Jordanie . Mais le déséquilibre protocolaire des accords d’Abraham ne retire rien à leur portée historique...

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