2003
Cairn
Paul Rastall, « Connectedness », La linguistique, ID : 10670/1.gc37no
Il n’est pas toujours facile de déterminer les limites des constructions syntaxiques dans les énoncés. Il existe des énoncés qu’on pourrait interpréter comme constitués d’une construction autonome ou de deux constructions autonomes, mais liées dans le message global, voire les deux à la fois. L’existence de relations syntaxiques « lâches » exige qu’on admette des constructions syntaxiques appropriées dans les modèles descriptifs et qu’on rejette l’apriorisme de la grammaire traditionnelle ainsi que le fait d’imposer des solutions tirées de langues occidentales. L’existence d’associations linguistiques aux niveaux des relations syntagmatiques et sémantiques, tout comme l’existence du « discours » et de la métaphore et l’application d’une logique pratique impliquent des processus non conventionnels, voire non linguistiques, dans la formation et l’interprétation des messages au-delà des relations syntaxiques. Tandis que les traits formels des énoncés et les traits parataxiques sont révélateurs des fonctions syntaxiques, quels traits indiquent que l’on a affaire à une métaphore ou à une autre association non conventionnelle ?