2 octobre 2020
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/0294-0442
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1969-6108
https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess
Marcel Arbeit, « Are Emotions Contagious? Elizabeth Spencer’s “Judith Kane” », Journal of the Short Story in English, ID : 10670/1.gcupeo
Cet article analyse la nouvelle “Judith Kane” d’Elizabeth Spencer, qui figure dans le recueil Ship Island and Other Stories (1968). En dépit des commentaires de l’autrice, ou des opinions de critiques et d’universitaires, il ne s’agit pas ici de lire la nouvelle comme l’étude d’une femme fatale malfaisante. Dans la première partie, le texte est exploré comme une réflexion sur les difficultés auxquelles trois intellectuels du Sud sont confrontés lorsqu’ils s’efforcent de briser le mur des stéréotypes, des habitudes et des attentes sociales, y compris les leurs. La deuxième partie examine les personnages à la lumière de théories selon lesquelles les relations humaines et la communication interpersonnelle sont quasiment impossibles, notamment à partir des travaux du sociologue israélien Shlomo Giora Shoham, parfois complétés par les idées de Walker Percy et Søren Kierkegaard. La dernière partie, qui s’intéresse à la transformation psychologique de la narratrice, convoque également la typologie des belles du Sud de Betina Entzminger et celle, moins récente, de Kathryn Lee Seidel.