La nonciature d’Eugenio Pacelli à Munich (1917-1925) : entre l’ordre et la révolution

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2006

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Philippe Chenaux, « La nonciature d’Eugenio Pacelli à Munich (1917-1925) : entre l’ordre et la révolution », Revue d'Allemagne et des pays de langue allemande (documents), ID : 10670/1.gcw1dj


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Érigée canoniquement en 1785, avant d’être supprimée par les nazis en 1934, la nonciature de Bavière représente un observatoire privilégié pour la diplomatie vaticane au lendemain de la guerre. De mai 1917 jusqu’à son départ pour Berlin en août 1925, le nonce apostolique à Munich n’est autre que Mgr Eugenio Pacelli (1 876-1958), le futur Pie XII, considéré à l’époque comme le meilleur diplomate du Saint-Siège. Confronté à la montée des idéologies extrêmes, il fait preuve de réalisme et de modération lors de la révolution spartakiste de 1918-1919. En dépit de sa sympathie personnelle pour les milieux conservateurs fédéralistes, il se refuse à pratiquer la politique du pire et garde ses distances à l’égard des tendances séparatistes. Le concordat avec la Bavière (29 mars 1924), qu’il mène à bien malgré les critiques du cardinal Gaspard, représente un «succès personnel». En novembre 1923, il insiste sur le «caractère anticatholique» des manifestations qui font suite au putsch manqué de Hitler.

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