La restitution 3D, outil de l'archéologie de Reims antique (Durocortorum)

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18 novembre 2009

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François Berthelot et al., « La restitution 3D, outil de l'archéologie de Reims antique (Durocortorum) », HAL-SHS : histoire de l'art, ID : 10670/1.gdja99


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Résumé En Fr

During the Early-Empire, with a surface of 1,500 acres, Reims was one of the largest cities in the Empire and the metropolis of the Belgian Gaul province. The geological substratum of the city, the “campanien” chalk, is very crumbly and is damaged by frost. The hard base construction material needed to be brought from far away, thus it was systematically re-used. Since the eighties, it was brought to light miles and miles of trenches of recycled walls, opening questions about the interpretation of such remains. When the spatial and diachronic study is important in an overall approach of antique town planning, it is too limited to comprehend the volumes, the architecture and the functions of the constructions brought to light. The creation of 3D pictures is more recent and still needs to be included into the “SIGrem” (urban archaeological SIG), running from the principle that three-dimensional modelling of some data will allow to create the virtual representations required for the various scientific approaches.

Pendant le Haut-Empire, avec une surface de 600 ha, Reims est l’une des plus grandes villes de l’Empire et métropole de la province de la Gaule belgique. Le substrat géologique de la ville, la craie du campanien, est très friable et gélive. La distalité des matériaux de construction “en dur” a conduit à leur récupération systématique. Depuis les années 1980, ce sont des kilomètres de tranchées de récupération de murs qui ont été mis au jour, posant ainsi des questionnements sur l’interprétation de ces vestiges. Si l’étude spatiale et diachronique est importante pour une approche globale de l’urbanisme antique, elle reste insuffisante pour appréhender les volumes, l’architecture et les fonctions des constructions mises au jour. Le travail des archéologues et des architectes permet maintenant de restituer de façon raisonnée les élévations des bâtiments. L’élaboration d’images 3D est plus récente et reste à intégrer dans le SIGrem (SIG archéologique urbain) en partant du principe que la modélisation tridimensionnelle de certaines données permettra de créer les représentations virtuelles nécessaires aux différentes approches scientifiques.

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