Léon-Gontran Damas : Poète Jazz du trio de la négritude

Résumé Fr

Moult écrivains, intellectuels et poètes dont ceux de la Négritude s’accordent à dire que la poésie de Léon-Gontran Damas est une “poésie jazz ou “tam tam” inventive au langage symbolique fortement marquée par le rythme et la musicalité et qui marronne les codes de la versification traditionnelle. Le jazz, musique noir américaine du début du XXème siècle, est un traité sur l’enharmonie dans lequel la musique tout comme la vie n’est pas une partition réglée d’avance mais bien une manière de considérer d’autres possibles. Ce présent travail consiste à trouver dans Pigments (1937), ouvrage fort symbolique, des points de jonction entre le style poétique de la Négritude de Damas et les pratiques musicales marronnes comme le jazz et le free-jazz. Ces éléments nous permettront de mettre en parallèle des arts qui participent de la prise de conscience d’une poétique de l’hétérogénéité, de l’imprédictible comme l’aimait à affirmer E. Glissant.

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