« La vie d’un peintre ne suffirait pas... ». L’émerveillement de Humboldt et des artistes voyageurs du xixe siècle devant la nature latino-américaine

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22 juillet 2021

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Lucile Magnin, « « La vie d’un peintre ne suffirait pas... ». L’émerveillement de Humboldt et des artistes voyageurs du xixe siècle devant la nature latino-américaine », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.gfjwf1


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Cet article étudie la réaction des voyageurs du xixe siècle devant la nature latino-américaine, et s’intéresse en particulier à l’émerveillement que ces voyageurs éprouvèrent devant la beauté de cette nature. Cette étude se base sur le témoignage d'Alexandre de Humboldt et de cinq peintres voyageurs européens (Johann Moritz Rugendas, Robert Krause, Léon Pallière, Ernest Charton et Ferdinand Bellermann). L’émerveillement s’accompagne très souvent d’analogies dans les journaux de voyage de ces artistes, qui doivent par ailleurs reconsidérer leur façon d’appréhender un paysage et adapter leur pratique artistique à de nouveaux sujets. L’émotion devant la forêt vierge provoque également parfois une certaine paralysie chez l’artiste, mais quand il parvient à peindre, c’est souvent pour répondre en tous points aux attentes de Humboldt, qui lui aussi puisa toute son inspiration dans la force de son émerveillement. Le regard émerveillé du peintre renforce finalement la fonction révélatrice de l’art.

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