Le « cas particulier » de l’hébreu : pourquoi cela devrait-il intéresser la psychanalyse ?

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2021

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Maxime Benhamou, « Le « cas particulier » de l’hébreu : pourquoi cela devrait-il intéresser la psychanalyse ? », Revue française de psychanalyse, ID : 10670/1.gg7mrt


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Dans le prolongement du rapport de Viviane Chetrit-Vatine et Michel Granek, cet article propose quelques éléments de réflexion sur les particularités de l’espace psychique d’un usager de la langue hébraïque. L’hébreu est un cas unique en son genre : celui d’être passé de l’état de langue morte à celui de langue vivante grâce notamment à Eliezer Ben Yéhouda qui fut sans aucun doute le plus célèbre promoteur de « la renaissance de l’hébreu ». Mais, au-delà du vif intérêt que suscite l’hébreu pour les sciences du langage, la psychanalyse peut aussi y trouver matière à réflexion notamment pour alimenter (et faire avancer) un débat toujours ouvert autour du mot d’ordre lacanien concernant la « primauté du signifiant ». Un mot d’ordre que l’hébreu semble mettre à défaut.

As an extension of the report by Viviane Chetrit-Vatine and Michel Granek, this article offers some elements for reflection on the particularities of the psychic space of a user of the Hebrew language. Hebrew is a unique case in its kind : that of having passed from the state of a dead language to that of a living language, thanks in particular to Eliezer Ben Yéhouda who was undoubtedly the most famous promoter of “the rebirth of Hebrew”. But, beyond the keen interest that Hebrew arouses for the sciences of language, psychoanalysis can also find food for thought in it, in particular to nourish (and advance) a debate that is still open around the Lacanian slogan concerning the “primacy of the signifier”, a slogan whose flaws Hebrew seems to reveal.

En la prolongación del informe Viviane Chetrit-Vatine et Michel Granek, este artículo avanza algunos elementos de reflexión sobre las peculiaridades del espacio psíquico del hablante de lengua hebraica. El hebreo es un caso único en la historia : pasar de lengua muerta a lengua viva gracias especialmente a Eliezer Ben Yéhouda que fue sin lugar a dudas el más célebre promotor del “renacimiento del hebreo”. Ahora bien, más allá del gran interés que convoca el hebreo en las ciencias del lenguaje, el psicoanálisis también podría hallar materia de reflexión en particular para nutrir (y hacer avanzar) un debate siempre abierto alrededor de la premisa lacaniana que atañe a la “primacía del significante”. Premisa que el hebreo parece contradecir.

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