Jean-Louis Cohen retrace son parcours professionnel, depuis ses débuts au sein de l’Institut de l’environnement, en passant par ses différentes activités de chercheur, jusqu'à sa nomination en tant que chef du Secrétariat de la Recherche Architecturale durant quatre ans, de 1979 à 1983

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Jean Louis Cohen est architecte de formation, enseignant et chercheur dans le champ de l’architecture. Dans une première partie, il retrace de manière rapide son parcours universitaire et ses différentes activités professionnelles parmi lesquelles son engagement au sein de l’Institut de l’environnement de 1973 à 1979, son mandat de chef du Secrétariat de la Recherche Architecturale de 1979 à 1983 et évoque également son doctorat d’histoire. Il précise quelques-unes de ses activités et notamment son investissement dans le lancement de "l’assistance architecturale" dans le département du Lot en 1971. Travail qui se concrétisera par la création des CAUE de la loi 1977. Première démarche expérimentale à laquelle il participera avant de poursuivre son parcours à l’Institut de l’environnement. Dans une seconde partie, il retrace son mandat de chef du Secrétariat de la Recherche Architecturale de 1979 à 1983. Un mandat de quatre ans durant lequel il mène deux politiques remarquables. Il qualifie l’une "d’institutionnalisation" et l’autre de "scientifique". L’institutionnalisation consistant précisément à inciter la recherche à entrer dans les écoles d’architecture. L’objectif étant de créer de véritables départements de recherche dans les écoles et ainsi de favoriser les échanges entre recherche et enseignement. Il s’agit également de proposer des financements pluriannuels et ainsi de voir des recherches se mener sur plusieurs années. Quant à la deuxième politique, il s’agit de proposer des appels d’offres thématiques proposant une grande liberté et variété des sujets. Enfin, il évoque son parcours professionnel après son mandat au sein du SRA. Il précise notamment, la thèse qu’il soutient en 1985, son engagement en tant qu’enseignant aux Etats Unis et enfin la politique doctorale qu’il mène entre 1990 et 1999. L’interview prend fin en évoquant le parcours professionnel de son grand-père et de sa mère, respectivement, linguiste et chimiste dans les équipes du CNRS, l’ayant sans doute influencé dans sa carrière.