2006
Cairn
Jürgen Simon, « Chapitre 5. The impact of national and international debate in the European Union on the moratorium on the release of GMO into the environment: the debate in Germany – Germany and the moratorium », Journal International de Bioéthique, ID : 10670/1.ggvc2i
Le débat en Allemagne sur le moratoire est fortement influencé par le changement du gouvernement qui est partie prenante et qui était en faveur de la technologie génique jusqu’à la fin des années 1990s. Cette attitude a changé à cause de la crise de la ESB, la faiblesse de la commission et surtout à cause du nouveau ministre de l’agriculture Künast qui était un des opposants les plus farouches de la technologie génique. La nouvelle politique de la volte-face agricole, du libre choix pour les consommateurs et de la coexistence d’une technologie génique verte impliquant la culture traditionnelle et organique n’a pas conduit seulement à une restructuration du ministère lui-même et des agences concernées. De plus, les critiques de la technologie génique au sein des associations agricoles ainsi que les consommateurs et les OGN ont été considérablement renforcés. Ils étaient déjà actifs pendant les années 90, comme par exemple Greenpeace, mais pouvaient s’exprimer bien plus clairement pendant cette période de changement politique. Par conséquent, le public et les associations ne se sont pas seulement sensibilisés au changement de politique mais ont également changé leur sensibilité, à moins d’être déjà enclins à la critique. Dans ce contexte les activités de Greenpeace et d’autres pouvaient être très efficaces.Ce n’est que maintenant que le Ministère de la Consommation a été repris par le CSU que l’on pourrait s’attendre à ce qu’une politique plus conservatrice devienne efficace. Ce que cela pourrait signifier pour la technologie génique verte n’est toujours pas clair, parce que des faits ont été créés par rapport à un public plus critique que l’on ne peut pas reprendre si facilement.