Vers un modèle français des villes intelligentes partagées - Rapport à Monsieur le Ministre des Affaires étrangères

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3 juillet 2018

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Ville numérique Smart city

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Akim Oural et al., « Vers un modèle français des villes intelligentes partagées - Rapport à Monsieur le Ministre des Affaires étrangères », HAL-SHS : sciences de l'information, de la communication et des bibliothèques, ID : 10670/1.ghgtva


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Ce rapport commandé à un élu par Jean-Marc Ayrault, alors ministre des Affaires étrangères et François Rebsamen, Président de la Commission Nationale de la Coopération décentralisée, est le résultat d’un travail entre trois mondes, celui du politique qui inspire une vision à long terme, celui de l’université qui trace la continuité historique et référence les concepts, et celui du monde associatif qui relie aux réalités quotidiennes des acteurs et des lieux.Il en résulte un constat géographique, historique et pragmatique sur la réalité des “Villes Intelligentes” qui permet d’appréhender la construction en cours d’un modèle français et sa capacité à exister et à être reconnu à l’étranger.Dans un contexte de crise dans les relations entre États et collectivités, en France et à l’international, plus que jamais il est indispensable que les gouvernements et les élus soient attentifs aux différentes formes d’éclosion de l’innovation dans les territoires pour continuer à faire de la République française un modèle en résonance avec l’esprit du temps. Un modèlequi s’appuie non plus sur une logique de l’offre, mais sur une logique de la demande.Ce rapport porte l’espoir de construire une “ville partagée” dans de nouveaux partenariats internationaux, rendus possibles par les technologies “numériques” et en puisant dans le patrimoine de compétences et de relations de la coopération décentralisée.La diversité des contributeurs et l’écoute particulière des chercheurs propose un point de vue ouvert sur la continuité historique et donc sur une dimension temporelle à long terme. Ce n’est pas un catalogue de bonnes pratiques, de bonnes techniques, comme d’autres l’ont très bien fait. Nous assumons des points de vue et une lecture des tendances en cours qui ne font pas l’unanimité, nous n’avons pas voulu esquiver des controverses en cours, mais nous avonseffectué des choix.Ce rapport est donc un outil pour stimuler la réflexion et qui appelle à l’échange, au débat. Il vise à installer les controverses productives d’un débat national qu’il veut engager. Un débat pour que les élus d’aujourd’hui passent, en pleine conscience des choix, le flambeau à ceux de demain. Le flambeau du vécu quotidien de ce qui n’est pas, comme nous le rappelaitrécemment Patrick Viveret, une “révolution numérique” mais bien une “métamorphose”.L'engagement de la France dans le domaine du numérique est devenu une référence dans le Monde au travers de sa marque « French Tech ». L'intuition de mettre en exergue des écosystèmes locaux pour recruter l'« équipe de France » du numérique, en s'appuyant sur les territoires, est une réussite incontestable. Aujourd'hui, avec cette étude, nous nous proposons d'anticiper une approche du numérique plus intégrée, usager-centrée au service de la fabrication des territoires, des villes, des villages ou de nos quartiers. La mission qui était la nôtre, confiée par le Ministère des Affaires étrangères, nous a obligé à penser l'expression de l'offre de service sur le territoire de manière globale en imaginant le numérique à l'aide du « bien vivre ensemble ». Tout d'abord, nous souhaitions revenir sur le terme Ville Intelligente ou Smart City. Nous pensons que la ville intelligente n'est intelligente que par ceux qui la font ou la réalisent au quotidien. Dans ce rapport, nous tentons de rappeler que le vrai enjeu de la smart city à la française était de faire de la désintermédiation moins un acte de profit qu'un enjeu de progrès social. Evidemment, ce qui transcende la ville intelligente est la capacité pour celle-ci à mieux implémenter les technologies au service de l'offre territoriale pour atteindre l'objectif d'un territoire mieux connecté, plus durable, et absolument solidaire. Aujourd'hui la fabrication de la ville est à un tournant historique à l'heure de la transformation digitale. En effet, nous comparons régulièrement cette rupture avec celle qu'a amenée la Renaissance Italienne, sauf que cette dernière impactait par la culture et l'esthétique et ne touchait que les classes les plus bourgeoises. Tandis que la transformation numérique revêt un caractère quasi-universel sous réserve d'un engagement fort des acteurs locaux dans l'inclusion et la médiation numérique.

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