Hollywood, miroir déformant de l'écologie

Résumé Fr

Alors que s’accumulent les preuves scientifiques d’un dérèglement majeur de la plupart des grands processus qui animent la biosphère, il semblerait que l’opinion publique de nombreux pays occidentaux commence à être de plus en plus sensibilisée aux enjeux écologiques de ce début de XXIe siècle. Témoin de cette appropriation, l’idée de risque global et de catastrophe bioclimatique est l’un des thèmes en pleine croissance d’une partie du cinéma hollywoodien, incarnée par des cinéastes comme Roland Emmerich. Cependant, la crise écologique telle que représentée par Hollywood ne ressemble étonnamment pas à celle que décrivent les écologues, et même pas à celle des grands documentaires écologistes comme ceux d’Al Gore. Dans cet article, nous proposons une investigation de ce rapport ambigu d’Hollywood à la crise écologique, à la lumière d’un corpus composé des principaux films californiens à gros budget des 30 dernières années présentant l’idée d’une catastrophe écologique de grande ampleur. Nous confrontons ainsi une exploration critique des œuvres majeures du genre à l’hypothèse selon laquelle cette mode esthétique serait l’expression d’une prise de conscience environnementale et le signe d’une révolution des mœurs à venir.

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