Démo-cratie et mérito-cratie en perspective : Classe moyenne, manières et régimes politiques chez Adam Smith, Guizot et Tocqueville

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2021

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Spyridon Tegos et al., « Démo-cratie et mérito-cratie en perspective : Classe moyenne, manières et régimes politiques chez Adam Smith, Guizot et Tocqueville », Dix-huitième siècle, ID : 10670/1.glqjs0


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Dans le sillage du libéralisme écossais, exemplifié par Adam Smith, le libéralisme français postrévolutionnaire porte un vif intérêt à la classe moyenne. L’abolition de privilèges issue de la Révolution française transforme l’héritage écossais sans pour autant effacer les apories autour de la méritocratie et la mentalité de la classe moyenne, tantôt louée en tant que méritoire tantôt méprisée en tant que servile mimique de la courtoisie aristocratique. La (ré)introduction d’Adam Smith en France, de Sophie de Grouchy à Tocqueville, s’opère sur fond de transition d’un contexte de politesse aristocratique vers une civilité associée à la classe moyenne sur fond de républicanisme modéré. Les manières en régime démocratique traduisent les antagonismes entre la classe moyenne et le « peuple » sur un autre registre.

In the wake of Scottish liberalism, exemplified by Adam Smith, French postrevolutionary liberalism took a keen interest in the middle classes. The abolition of privileges following on from the French Revolution transformed the Scottish legacy without cancelling out altogether the conundrums about meritocracy and the middle classes, alternately praised for being meritocratious and vilified for being a servile mimicry of the aristocratic courtship. The (re)introduction of Adam Smith in France, from Sophie de Grouchy to Tocqueville, took place against a backdrop of transitional shifts from aristocratic politeness towards a civility associated with the middle classes on the basis of a moderate republicanism. In a democratic regime, manners betray, at another level, the antagonisms between the middle classes and the labouring classes.

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