Des hommes, des chevaux et de la guerre dans Casse-pipe

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26 novembre 2013

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Le 28 septembre 1912, Louis-Ferdinand Destouches s’engageait à l’âge de dix-huit ans dans le 12e Cuirassiers, sensible qu’il était à la renommée glorieuse de ce régiment ainsi qu’à son prestige. L’apprentissage de la vie militaire dans la cavalerie s’avérait toutefois plus douloureux qu’il ne s’y attendait, comme en atteste le « Carnet du cuirassier Destouches », son journal intime, rédigé vers la fin de 1913. Quelque vingt-trois ans plus tard, après la Première Guerre Mondiale au cours de laquelle il se distinguait pour sa bravoure au combat, et juste avant la Deuxième, celui qui est alors devenu Louis-Ferdinand Céline relate, par l’hyperbole et l’outrance, son expérience de jeune recrue dans un bref roman, Casse-pipe, dans lequel il met en scène, outre les militaires, une créature éperdue et vouée à la disparition : le cheval. Erigé en personnage, sublimé par une fantaisie hallucinée, parodié aussi, celui-ci revêt une valeur métonymique avec l’homme. Cet article s’attache donc à dégager, dans l’œuvre de fiction, « la contiguïté anthropologique » de l’homme et de sa monture.

On September 28, 1912, Louis-Ferdinand Destouches joined at the age of eighteen the 12th Cuirassiers, sensitive to the glorious reputation of this regiment as well as its prestige. Learning about military life in the cavalry, however, proved more painful than he had expected, as evidenced by the “Notebook of Trooper Destouches,” his diary, written in late 1913. Some twenty-three years later, after World War I, during which he had distinguished himself for bravery in battle, and just before the Second, the one who had become Louis-Ferdinand Céline tells, through hyperbole and embellishment, his experience as a young recruit in a short novel, Cannon-fodder, in which he depicts, in addition to the military, a desperate and doomed to extinction creature : the horse. Built on an individual character, enhanced by a hallucinatory fantasy, also parodied, the notebook has metonymic value for man. This article therefore aims to identify, in the work of fiction, “the anthropological contiguity” of man and his horse.

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