Does the habit make the canon? The 16th-17th century shrouds discovered at Luçon Cathedral (Vendée) ¿El hábito hace al canónigo ? Sudarios del siglo XVI-XVII descubiertos en la catedral de Luçon (Vendée) L’habit fait-il le chanoine ? Les linceuls des XVIe-XVIIe siècles découverts à la cathédrale de Luçon (Vendée) En Es Fr

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2023

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Caroline Chauveau et al., « L’habit fait-il le chanoine ? Les linceuls des XVIe-XVIIe siècles découverts à la cathédrale de Luçon (Vendée) », HAL-SHS : archéologie, ID : 10.4000/archeopages.16073


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Résumé En Es Fr

The discovery of two masonry tombs in the south transept of Luçon Cathedral has made it possible to study an extraordinary method of burial, in the form of two vats built of limestone rubble and pure lime. These features helped to preserve the pieces of linen that wrapped the bodies of two adult men, laid to rest while the inner matrix of the tomb was still fresh and supple. The fragments of fabric can be attributed to pieces of linen (Linum usitatissimum L.) assembled and folded directly in contact with the bodies. Used as shrouds, they made up the last garment of the deceased and bore the mark of their piety. A number of archaeological and historical facts bear witness to the special status of these deceased (ad sanctos burials, masonry tombs, associated furnishings), but are they sufficient to determine that they belonged to the community of canons of Luçon in the 16th-17th centuries?

El descubrimiento de dos tumbas de mampostería en el transepto sur de la catedral de Luçon ha permitido estudiar un extraordinario método de enterramiento, en forma de dos cubas construidas con escombros de piedra caliza y cal pura. Estas características ayudaron a preservar los trozos de lino que envolvían los cuerpos de dos hombres adultos, depositados cuando la matriz interior de la tumba aún estaba fresca y flexible. Los fragmentos de tejido pueden atribuirse a piezas de lino (Linum usitatissimum L.) ensambladas y dobladas directamente en contacto con los cuerpos. Utilizados como sudarios, constituían la última vestimenta de los difuntos y llevaban la marca de su piedad. Numerosos hechos arqueológicos e históricos atestiguan el estatuto particular de estos difuntos (enterramientos ad sanctos, tumbas de mampostería, mobiliario asociado), pero ¿son suficientes para determinar su pertenencia a la comunidad de canónigos de Luçon en los siglos XVI-XVII ?

La découverte de deux tombes maçonnées dans le transept sud de la cathédrale de Luçon a permis d’étudier un mode d’inhumation extraordinaire, sous la forme de deux cuves maçonnées en moellons de calcaire et chaux pure. Ces caractéristiques ont favorisé la conservation des pièces de lin qui enveloppaient les corps de deux hommes adultes, déposés alors que la matrice interne du tombeau était encore fraîche, souple. Les fragments de tissu peuvent être attribués à des pièces de lin (Linum usitatissimum L.) assemblées et pliées directement au contact des corps. Utilisées comme linceuls, elles composent le dernier habit des défunts et portent la marque de la piété de ces derniers. Plusieurs données, archéologiques et historiques, témoignent du statut particulier de ces défunts (sépultures ad sanctos, tombes maçonnées, mobilier associé), mais suffisent-elles pour déterminer leur appartenance à la communauté de chanoines de Luçon aux XVIe-XVIIe siècles ?

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