Analyse du recours au langage non verbal dans le contexte de l’asymétrie du pouvoir linguistique – le cas d’une étudiante chinoise en situation d’interaction de groupe de travail

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23 septembre 2022

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Fanguang Kong, « Analyse du recours au langage non verbal dans le contexte de l’asymétrie du pouvoir linguistique – le cas d’une étudiante chinoise en situation d’interaction de groupe de travail », HAL-SHS : linguistique, ID : 10.1051/shsconf/202214603001


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Résumé En Fr

The research on foreign language learning has since the 1970s begun to center around the notion of interaction. Through the observation of the verbal language and non-verbal language of the participants’ interaction, their interactional positions and the way in which they occupy these recurring interactional practices in learning environments can be found. Performing an interaction analysis of a video recording of a working group (groupe de travail), this article is focused on a Chinese student and her French group members’ verbal and non-verbal language (body movements, eye contacts, gestures) during their interaction process. The aim of the study is to show that the non-verbal language contributes to compensating the linguistic power asymmetry between the Chinese student and the native French students, since it mainly serves to strengthen the former’s interactive skills and to mobilize her voluntary participation in interaction.

Le courant de recherche sur l’apprentissage des langues étrangères commence à se centrer autour de la notion d’interaction depuis les années 1970. A partir de l’observation du langage verbal et du langage non verbal des participants, des places interactionnelles et de la manière dont ils les occupent, sont dégagés des modes de fonctionnement de l’interaction dans les milieux d’apprentissage. Fondé sur l’analyse interactionnelle d’un enregistrement audiovisuel en milieu de groupe de travail (GDT), cet article s’intéresse particulièrement au langage non verbal et au langage verbal d’une étudiante chinoise, pendant son interaction avec les autres membres du groupe. L’objectif de cette étude est de montrer que le langage non verbal sert à compenser l’asymétrie du pouvoir linguistique entre l’étudiante chinoise et les étudiants français natifs, dans la mesure où il peut notamment renforcer ses compétences interactionnelles et mobiliser sa participation volontaire à l’interaction.

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